Simba - Chargement

26/08

Le matin, nous avons rejoint le bateau.


Premier contact avec les personnes qui vont nous aider à installer le matériel à bord. Premiers stress également, commandes qui ne sont pas arrivées, manque de transformateurs et d’adaptateurs pour convertir le 110V du navire en 220V pour nos appareils, la routine…. Mais, les techniciens américains qui nous accueillent sont très serviables, et tout le monde est très enthousiaste.


Notre container est rapidement monté à bord et en une heure et demie, nous avons déchargé et rangé nos 58 caisses de matériel.

Le navire est spacieux et déjà nous commençons à nous installer, ou devrions-nous dire coloniser l’espace, car l’espace est cher, même si le navire est très spacieux.









Premier arrivé, premier servi, entendons-nous dire. Le conseil a été entendu et rapidement une montagne de caisses encombre déjà le laboratoire principal.

Au soir, nous savourons quelques plats espagnols revus à la mode chilienne. Mais nous accusons un peu la fatigue après une journée bien remplie et nous retrouvons rapidement notre hôtel, Isla Rey Jorge – l’île du Roi Georges. L’hôtel est confortable, avec son décor vieille Angleterre peut-être désuet, mais c’est ce qui fait son charme. Il est également empreint de rappels de l’Antarctique, souligné par le souffle du vent qui fait vibrer les fenêtres et s’amplifie peu à peu. Demain sera une journée ventée…

Bruno.

Simba - Arrivée à Punta-Arenas

Punta-Arenas, Chili.

14 heures. Ca y est nous sommes arrivés en Patagonie après le survol de glaciers qui donnent déjà un bon aperçu de ce que peut-être l’Antarctique.

Le voyage s’est bien passé, malgré une longue course dans l’aéroport de Madrid et tout le monde à l’air en forme, froggie aussi, qui surveille une montagne de sacs.






L’accueil des Chiliens est très chaleureux et contraste avec la ville de Punta-Arenas qui est ceinturée par de basses collines enneigées. La description de cette ville dans notre guide de voyage est la suivante : « A Punta-Arenas, il faut avoir une constitution solide pour vivre toute l’année. Grands froids, grands vents, grande solitude et grand isolement ». Néanmoins, parmi les échappatoires nous avons déjà trouvé une merveilleuse boutique « la Chocolatta » où il est possible de déguster un chocolat chaud prêt à faire oublier pour un instant la rudesse du climat de Patagonie.

Bruno

Simba - Nouveau départ

Nouveau départ en Antarctique, sur la banquise, avec une équipe nombreuse. 9 belges en antarctique sur une même campagne cela ne s’est pas produit souvent depuis la base Roi Baudouin. Nous allons retrouver durant deux mois et demi Jean-Louis Tison, Jeroen de Jong et Frédéric Brabant du Laboratoire de Glaciologie de l’ULB, Isabelle Dumont et Florence Masson du laboratoire d’Ecologie des Systèmes Aquatiques de l’ULB, Bruno Delille et Nicolas-Xavier Geilfus de l’Unité d’Océanographie Chimique de l’Université de Liège, Martin Vancoppenolle de l’Institut Georges Lemaître de l’Université Catholique de Louvain, Gauthier Carnat de « Centre of Earth Observations « de l’Université du Manitoba (un belge exilé au Canada). Une équipe large et hétéroclite mais dont les intérêts convergent vers l’étude de la « biogéochimie » de la banquise, c’est-à-dire l’étude de la physique, biologie et chimie de la glace de mer. Nous allons nous joindre à la croisière SIMBA à bord du brise-glace américain Nathaniel B. Palmer. Cette campagne s’intéresse à la banquise et à l’océan. Nous y reviendrons… Pour l’heure, un premier groupe (les plus jeunes) va rallier Punta-Arenas à l’extrême Sud du Chili où se trouve le NB Palmer. Rendez-vous à été donné à Zaventem ou nous croisons les doigts pour que le poids de nos bagages ne dépasse pas la limite autorisée. Peut-être qu’avec un petit sourire à l’hôtesse de l’enregistrement…

Bruno